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Puy-de-Dôme : pas de restriction d’eau pour l’instant

En Auvergne, le Puy-de-Dôme reste le seul département à ne pas faire l’objet d’arrêté préfectoral de restriction d’usage de l’eau.
Après l’Allier, les départements du Cantal et de la Haute-Loire font, depuis le 31 mai, l’objet d’un arrêté préfectoral de restriction d’usage de l’eau. En Auvergne, seul le Puy-de-Dôme reste à l’abri des limitations.

« La situation est préoccupante mais pas inquiétante », juge le secrétaire général de la préfecture du Puy-de-Dôme, Jean-Bernard Bobin. Le département reste pour l’instant sous surveillance. La prochaine réunion du comité sécheresse est toujours programmée au 24 juin.

« La situation est certes plus dégradée qu’une année normale mais il n’y a rien de catastrophique. Le niveau de sécheresse actuel est légèrement supérieur à ce que l’on observe habituellement au mois d’août. »

La tendance se serait même légèrement inversée depuis le début de la semaine. Même si les précipitations restent en dessous de la moyenne au mois de mai (61 ml en mai contre 85 ml), elles ont permis d’améliorer le déficit global de 5 %.

Des déficits pluviométriques qui étaient de 30 à 50 % en Limagne et de 50 à 70 % sur le Sancy, lors des trois premiers mois de l’année. Ce qui représente tout de même la troisième valeur la plus élevée depuis 1950, après 1976 et 1993.

Des valeurs que l’on retrouve une fois tous les quinze ans. « On a gagné des précieux millilitres cette semaine, explique-t-on à Météo France. Et la tendance devrait persister jusqu’à samedi, avec une situation plutôt stationnaire la semaine prochaine, un temps orageux et des journées plus fraîches même si les températures devraient rester supérieures à la normale. » Contrairement à certains départements en état d’alerte, les nappes phréatiques du Puy-de-Dôme ne sont pas à sec. À fin avril, le déficit était de – 10 à – 20 % dans le Sancy et les Combrailles. Les nappes étaient, en revanche, toujours excédentaires en Limagne.

© Franck Charvais – La Montagne

Dates des prochaines élections

Le ministre français de l’Intérieur, Claude Guéant, a présenté ce mercredi devant le Conseil des ministres le calendrier des élections nationales prévues en 2011 et 2012, qui confirme les dates des 22 avril et 6 mai pour les deux tours de la présidentielle de 2012.

Les élections législatives auront lieu les 10 et 17 juin suivants, a précisé le porte-parole du gouvernement, François Baroin, en rendant compte à la presse des travaux du Conseil des ministres.

Quant aux élections sénatoriales programmées en 2011, elles auront lieu le 25 septembre prochain, a annoncé M. Baroin.

Source : AFP

Le Bibliobus sera ce vendredi à Valz

Le Bibliobus du Conseil Général sera ce vendredi 13 mai à Valz.

Tous les deux à trois mois environ, le camion de la bibliothèque départementale de prêt stationne ainsi aux abords de la mairie.

Ainsi Nicole pourra renouveler les rayonnages de notre petite bibliothèque pour le plaisir des petits comme des grands.

N’hésitez pas à lui faire part de vos suggestions afin de l’aider dans ses choix.

L’Auvergne passe à la TNT cette nuit !

C’est partie pour la région Auvergne ! Cette nuit, tous les téléviseurs abandonnent l’analogique. L’Auvergne est la 17ème région à passer au numérique et près de 622 000 foyers sont concernés. En revanche, seulement 14 % de ces foyers possède encore un poste dépendant de l’analogique hertzien terrestre.

En effet, la loi du 05 mars 2007 organise le passage à la télé tous numérique, c’est à dire le remplacement de la diffusion analogique hertzienne par une diffusion numérique hertzienne. Un calendrier progressif région par région a été établi par les pouvoirs publics, et la région Auvergne passe donc à la télé tout numérique ce mardi 10 mai 2011.

Dans le courant de cette nuit, les émetteurs de la région vont donc progressivement couper leurs signaux analogiques pour laisser la place aux signaux numériques. Vous pourrez donc constater des coupures pendant quelques heures. Une recherche des chaînes sera nécessaire.

Pour rappel, la TNT c’est un meilleur son, une meilleure image et une meilleure réception. En effet, des émetteurs comme le Puy-De-Dôme, vont voir leur signal être multiplié par trois.
La TNT, c’est jusqu’à 19 chaînes nationales gratuites de la TNT dont 4 en Haute Définitions (TF1, France 2, M6 et ARTE), en plus des chaînes locales. Pour y accéder, les foyers doivent s’équiper en conséquence : le plus souvent, un simple adaptateur numérique branché sur le poste de télévision suffit.

Séisme : Valz-sous-Châteauneuf passe du niveau 1/5 à 3/5

Le 1er mai, la France a adopté un nouveau zonage sismique. L’Auvergne est particulièrement concernée puique la quasi-totalité de son territoire sera dorénavant classé « risque faible » ou « risque modéré » avec l’obligation de normes parasismiques pour des communes qui n’en avaient pas jusque là.

En effet, la réglementation parasismique ne concernait que quelques communes d’Auvergne. Jusqu’à maintenant la commune de Valz-sous-Châteauneuf était classé en risque très faible (1/5). Cependant les nouvelles dispositions vont s’appliquer désormais sur quasiment l’ensemble du territoire auvergnat et dont notre commune puisque cette dernière est désormais classé en risque modéré (3/5).

L’objectif de l’exercice cartographique, entamé avec le « Plan séisme » lancé en 2005 après le tsunami qui avait dévasté les côtes de l’Océan indien le 26 décembre 2004, était d’intégrer les connaissances scientifiques accumulées lors des 20 dernières années. Cela a permis de modifier les calculs et de les harmoniser au niveau européen sous l’appelation Eurocode 8.

« Derrière cette nouvelle carte il y a surtout les normes de constructions parasismiques pour tout ce qui est bâtiments« , selon le ministère.
Les sols sont classés en cinq catégories principales allant de A (sol de type rocheux) à E (sol mou) avec des exigences en matière de conception et construction des bâtiments neufs. Ces exigences elles-mêmes sont liées à l’importance des bâtiments dans leur usage social et de la zone de sismicité.

La construction d’un simple hangar sera libre de contraintes, alors que les immeubles d’habitation, de bureaux, centres de soins, de production d’énergie et de gestion de crise, par exemple, devront répondre à des normes strictes selon l’intensité du risque sismique de leur zone.

Les actions proposées par l’Auvergne

Pour répondre aux objectifs fixés par le gouvernement, l’Auvergne propose de développer une série d’actions visant à :

  • mieux informer les collectivités et les citoyens sur les nouvelles dispositions,
  • identifier et réunir les compétences dans le cadre d’un groupe de travail technique permanent,
  • informer et former les professionnels du BTP dès la parution du décret : concepteurs et bureaux d’études structures, parfaire les dispositifs de sensibilisation et de formation mis en place par l’Education Nationale,
  • approfondir les connaissances scientifiques de l’aléa en poursuivant et améliorant les observations.
  • Dresser le bilan des connaissances techniques et apprécier la pertinence de celles-ci au regard des enjeux des nouvelles dispositions réglementaires. Engager des études techniques supplémentaires sur les territoires les plus exposés. Identifier les infrastuctures et les superstuctures les plus stratégiques et les plus vulnérables Réaliser et publier des schémas territoriaux du risque sismique sur ces territoires. Affiner l’approche de l’aléa par des micro-zonages sur les zones particulièrement sensibles et envisager la réalisation de Plans de Prévention des Risques spécifiques

Les Seismes en Auvergne :

La Région Auvergne connaît une sismicité modérée. Elle est classée dans une zone de sismicité 1a et 1b (zone de sismicité très faible ou faible) par le décret du 14 mai 1991. La majorité de l’activité sismique se situe dans les massifs granitiques marqués par des fracturations. L’examen des séismes historiques montre toutefois deux événements majeurs (intensité VIII) qui ont produit de très graves dommages en 1477 et 1490 avec notamment l’effondrement de bâtiments emblématiques : tours, clochers, églises (ND du Port à Clermont, Ste. Amable à Riom, Orcival,…).

Aujourd’hui, grâce aux instruments de mesure en place depuis 1962, la sismicité de l’Auvergne est bien connue. En 40 ans plus de 2000 épicentres ont été localisés. 80 séismes ont été enregistrés en moyenne par an sur les dix dernières années. L’activité mesurée actuellement est faible et le réseau de sismomètres (17 appareils dont 4 sur l’agglomération Clermontoise) de l’observatoire de physique du globe, rattaché au Réseau Accélérométrique Permanent du REseau NAtional de Surveillance Sismologique montre des manifestations souterraines d’intensité moyenne inférieures à IV. Toutefois, un séisme de magnitude 5 n’est pas à exclure . Il pourrait engendrer de sérieux désordres et produire des dégâts conséquents.

Sources : Ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, DREAL AuvergnePlanseisme.fr, Prim.net, France 3, AFP